corpus texte
Il s'agira, dans un premier temps, d'étudier la représentation du mariage pour chacun des personnages principaux des textes de ce corpus.
Dans un second temps, nous étudirons les moyens par lesquels le narrateur de chaque extrait nous fait pénétrer dans l'intériorité des personnages principaux.
En premier lieu, nous pouvons faire un parallèle entre les représentations positives du mariages qu'ont Georges Duroy dans le roman de Maupassant et la jeune mariée dans Le Planétarium. En effet, pour ce journaliste profiteur et intéressé qui a déjà connu une ascension sociale fulgurante grâce à ses connaissances et ses relations avec des femmes mariées qui l'on fait évoluer, son mariage avec la fille de Monsieur Walter, son patron, dont il avait auparavant séduit l'épouse, lui fait atteindre le sommet de sa gloire et de sa richesse (piégeant ses beaux parents pour les contraindre à lui verser une somme d'argent importante, le jour du mariage). Pour la jeune épouse dans le texte de Nathalie Sarraute, son mariage lui apporte de la sécurité, du réconfort : « C'était délicieux de la déléguer pour qu'il fasse le tri, de rester confiante, vacante, offerte, à attendre qu'il lui donne la becquée, de la regarder cherchant leur pâturage dans les vieilles églises, chez les bouquinistes sur les quais, les marchands d'estampes. C'était bon, c'était réconfortant ». Mais cela va beaucoup plus loin, il y a une forme de dépendance, la jeune mariée s'offre à son partenaire, comme le montre l'expression « à attendre qu'il lui donne