corpus thérèse rauqin, la condition humaine, l'étranger
Nous pouvons donc nous demander quelle place à la nature dans ces trois scènes de meurtre ?
Nous verrons dans un première partie la façon dont elle est décrite puis nous nous intéresserons aux différents effets produits par cette description.
Dans un premier temps nous remarquons que la description n’occupe pas la même place dans les trois textes présentés ici. En effet la description de cette dernière occupe une place beaucoup plus importante dans l’oeuvre écrite par Emile Zola. Ses deux confrères nous présentes d’avantage les ressentis et émotions de leurs protagonistes. Dans le texte de Zola, la nature est également bien plus « sombre » et « triste ». Les couleurs froide sont évoqué dès le tout début du texte : « les deux iles d’un brun sombre tachées de gris », « l’eau et le ciel semblaient coupés de la même étoffe blanchâtre ». La nature de chez Malraux este écrite de la même façon, si cet environnement urbain peut être considéré comme « la nature ». A l’opposé, dans L’Etranger, on découvre une nature vivante et lumineuse s’opposant au calme froid des textes de Zola et Malraux. Le mot "soleil" est omniprésent (aux l. 6, 12, 14 ou 15 par exemple). De plus, on assiste au déchaînement des quatre éléments : l’eau, "un océan de métal bouillant" (l.8), la terre, "une plage vibrante de soleil" (l.11), l’air, "un souffle épais et ardent", et le feu surtout, avec un