Corpus
En effet dans chacun des textes les auteurs critiquent en quelque sorte différemment la ville mais leur but et le même pour Boileau, Baudelaire et Emile Verhaeren : porter un regard négatif sur la ville de Paris c'est à dire d'en faire une critique au delà de leur poème, Baudelaire lui exprime son angoisse dans cette ville remuante contrairement à Victor Hugo qui évoque une ville orientale imaginaire et douce à la fois. L'extrait du premier texte Satire VI qui est de Boileau reproduit l'agitation intense d'une ville bruyante, tous les bruits se mélangent pour créer un vacarme infernal qui ce résume par cela : « la foule » vers 18, « aboyer les chiens » vers 12 ou par les exagérations « un grand troupeau de boeufs » vers 28, « vingt carrosses » vers 25 qui décrit des rues encombrées, un gigantesque embouteillage, un bruit incessant et une foule dense. Le poème nous montre ainsi une ville en proie à un total désordre par le bruit. De même que l'agitation, elle ce fais sentir par le chantier cité à travers des métiers du bâtiments « des paveurs » vers 13, « des couvreurs » vers 15 et des matériaux : « une poutre » vers 17. Mais outre son désordre, ses embouteillages, la ville se charge ici d'un aspect dangereux. Le narrateur en fait lui même les frais au vers 8 qui, en s'enchaînant rapidement semblent illustrer le coup reçu : « je vois