Nous allons étudier six documents présents au sein de ce corpus. Candide écrit par Voltaire en 1759 lors d’une campagne qui était en train de ravager l'Europe, un extrait de Dimanche qui fut publié en 1935 par Gallimard, la scène 5 de l’acte II de la pièce La guerre de Troie n’aura pas lieu écrite rapidement par Jean Giraudoux en 1935 alors que les dictatures montent en Europe et que la crise de 1929 continue de sévir, un texte de Paul Eluard écrit en 1952, un tableau de Pablo Picasso s’intitulant Guernica et pour finir, une image caricaturale dessinée par Plantu. Ces derniers on tous un point en communs, celui d’aborder le thème de la guerre que nous étudierons en interrogeant les différents genres et registres présents dans ces textes puis nous analyserons lequel de ces documents paraît être le plus violents.

Pour commencer, nous allons analyser les différents genres et registres de ces documents.

Dans l’extrait de candide, les verbes « était », « tremblait » montre que le temps principal employé est l’imparfait. En suite, la ligne 10 « tandis que les deux rois » et la ligne 9 « Candide, qui tremblait comme un philosophe » montre que les personnages principaux font partie de la noblesse. Ces deux observations permettent de démontrer que le texte de Voltaire est un conte philosophique. Concernant le texte de Jean Giraudoux, il est composé de plusieurs didascalies ce qui suffit pour affirmer que celui ci est une pièce de théâtre. Dans le document de Voltaire, les phrases déclaratives « là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros » (ligne 16) et << les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes » ainsi que la phrase « Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal n’est-ce pas ? » (ligne 2) adressée aux morts dans le texte de Jean Giraudoux mettent le lecteur dans une situation qui peut lui paraître inhumaine. Ceci montre donc que Candide et La guerre de Troie n’aura pas lieu