Corpus
Les Deux Premiers textes de ce corpus présentent des personnages usant de stratagème pour arriver à leurs fins. En effet, c’est à travers Les Fausses confidences, que Marivaux met en scène le personnage Araminte . Celle-ci met à l’épreuve son jeune intendant en lui faisant rédiger une fausse lettre d’amour au comte, également épris d’elle. L’illustration montre le regard autoritaire de Araminte . Celle-ci se montre impatiente face au silence du jeune homme intimidé, penché sur la lettre. L’écriture de la lettre est donc au cœur de ce dialogue qui multiplie fausses confidences et déceptions. Cet accessoire permet donc la mise en place d’un dispositif efficace, qui joue des illusions pour qu’éclate la vérité. Marivaux se montre dans la scène 13 de l’acte 2, être un dramaturge expérimenté. Grâce au dispositif de la lettre, il parvient à construire une scène à l’efficacité dramaturgique indéniable. Celle-ci joue un rôle essentiel dans la montée de la tension au fil de la scène. Elle accroît ainsi l’attente du spectateur. En effet plus l’écriture de la lettre progresse, plus le spectateur s’attend à ce que Dorante dévoile son amour. Les signes de malaise de ce dernier ne cessent de multiplier et de s’intensifier au fil de la scène. Représentant un enjeu important pour les deux personnages : leur bonheur ou leur malheur ; La lettre apparaît comme le procédé dramatique