Le corpus qui nous est proposé se compose de quatre extraits de pièce de théâtre : « Dom Juan » de Molière, « Le mariage de Figaro » de Beaumarchais, « Ruy Blas » de Victor Hugo et « Les bonnes » de Jean Genet. Tout ces textes évoquent l'image des valets et les rapports qu'ils entretiennent avec leurs maîtres. Intéressons-nous aux images que donne chaque auteur.

Les auteurs décrivent fidèlement les rapports maître-valet voyons lorsque le serviteur est soumis à son dominateur. Dans le texte de Molière le maître n'a aucune considération pour son domestique « Paix » v.54 comme dans le texte de Jean Genet où la maîtresse est tyrannique malgré son absence, la scène jouait par les laquais nous le fait bien sentir « Et surtout ne te presse pas, nous avons le temps. Sors ! » v.10/11. L'auteur a fait un travaille de mise en abîme les servantes : Solange et Claire qui jouent dans « Les bonnes » jouent également un autre rôle dans la pièce , Claire joue la domestique et Solange elle joue la maîtresse. La dominatrice n'ai jamais satisfaite, quoique la soumise fasse ça ne convient pas « Je vous ai dit Claire d'éviter les crachats » v.25 et elle doit tous faire en même temps « Que madame m'excuse , je préparais son tilleul » v.15. Les domestiques n'ont pas le droit de s'exprimer « Oh ! Mais, jamais je n'ai ... » v.43 comme Sganarelle valet de Dom Juan, son maître donne l'illusion d'être à l'écoute « qu'as tu à dire là dessus ? » v.4 que Sganarelle peut s'exprimer mais au contraire dés que le servent veut donner son opinion le tyran le fait taire « Paix » v.54. Le dominateur al'impression de détenir la vérité absolue. D'ailleurs lorsque le laquais ose donner son avis à son maître celui-ci le coupe « hein ? » v.91 on imagine bien la scène où Don Juan lance un regard noir à son domestique. Sganarelle craint le tyran, le serviteur n’apprécie guère l'attitude, la vie décadente que mène Dom Juan mais malgré cela il ne dit pas ce qu'il pense parce que à l'époque le maître avait le