Corpus
Chacun d’eux à pour but de dénoncer l’esclavage, ou le commerce triangulaire au XVIIIè siècle.
Nous étudierons alors les arguments développés contre l’esclavage dans les différents textes.
Dans un premier temps, nous parlerons des idées progressistes des Lumières, égalité et liberté, qui fondent la plupart des arguments de ce corpus. Nous aborderons ensuite le caractère à la fois cruel et lâche des esclavagistes.
Tous les Hommes sont égaux et on leur propre liberté. Les auteurs se demandent comment l’on peut traiter des hommes comme du bétail ou des marchandises parce qu’ils n’ont pas la même couleur de cheveux ou de peau. Jaucourt affirme que « les hommes et leur liberté ne sont point un objet de commerce ». Dans son texte, il explique que les noirs sont achetés, vendus, échangés. Montesquieu, lui, montre une intolérance physique : « ils ont le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre ». Dans Candide, on peut aussi voir une inégalité lorsque Voltaire utilise le groupe nominal « nos seigneurs les blancs » : parce qu’ils sont blanc alors ce sont des seigneurs.
Tous ces textes montrent que les esclaves noirs ne sont pas libres, ils dépendent des blancs. Dans celui de Voltaire, par exemple, le nègre déclare sagement « j’attends mon maître ». Cela prouve bien que celui-ci n’est pas libre de ses actes : il a des ordres qui lui sont donné par son maître.
Les auteurs montrent la cruauté et la barbarerie des esclavagistes envers les noirs. La phrase de Montesquieu « Les peuple d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage