Ce corpus est composé de trois poèmes datant du XIX et XXème siècle. Ils parlent tout les trois de liberté du peuple plus ou moins explicitement. Les trois poètes veulent faire passer un message au peuple à travers ces poèmes engagés. Nous verrons donc les places qu’occupent les poètes dans leur propre société.

Dans un premier temps nous verrons que les poètes veulent dénoncer plusieurs choses appartenant a leur société. Tout d’abord, nous pouvons voir que les poètes veulent critiquer la société dans laquelle ils vivent. On peut particulièrement le voir dans le poème « L’albatros » de Charles Baudelaire, datant de 1861, où le poète compare le peuple à des albatros qui sont des sortes de jouets pour les membres de l’équipage, qui eux sont les bourgeois. Il montre bien que le l’empereur ne s’intéresse pas à son peuple. Dans le poème de Victor Hugo « Les Châtiments » de 1853, on peut voir que l’empereur est considéré comme un « tyran » v.13. Ces comparaisons nous montrent bien des critiques des sociétés. On voit également que les poètes montrent un peuple en souffrance. Dans le poème de Victor Hugo on a l’emploi du mot « délivrance » au v.8. Ce mot est fort et montre que le peuple n’est pas libre, qu’il est emprisonné. Il dit même que le peuple est dans un « gouffre » au v.16. C’est une métaphore pour montrer que le peuple est inégal par rapport aux bourgeois. Dans le poème « L’albatros » le peuple, comparé a l’oiseau, est associé à un champ lexical péjoratif : « maladroits et honteux» v.6 ; «gauche et veule» v.9 pour insister sur le fait qu’il souffre et qu’il est sans importance aux yeux de l’empereur. Le poème est également régulier car on a quatre quatrains qui sont formés d’alexandrins. Cette forme nous montre un peuple qui n’est donc pas libre.

Dans un second temps nous verrons que les poètes veulent donc amener le peuple à se défendre de cette société qui est inégale. Tout d’abord on voit que