Corpus
1ereES 2
Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours
Question de corpus
F. Rabelais, Gargantua (1534)
V. Hugo, Les Misérables (1862)
L.F. Céline, Voyage au bout de la nuit (1932)
Ces trois textes évoquent-ils le combat de la même façon ? Justifier précisément votre réponse.
Le corpus soumis à notre étude est composé de trois extraits de romans de siècles et d’auteurs différents. Le premier texte est extrait de Gargantua, de l’écrivain de la renaissance Rabelais, le deuxième est extrait de Les Misérables du grand romantique Victor Hugo, et le dernier est extrait de Voyage au bout de la nuit du romancier de l’entre deux guerres, Céline.
Ces trois textes évoquent-ils le combat de la même façon ?
Dans cet extrait de Gargantua, de registre épique, Rabelais fait une description très détaillée du combat. Ce roman de chevalerie montre le combat comme un événement héroïque, merveilleux : « les merveilleux voltigements qu’il avait fait ». Pour un chevalier, le combat est un événement qui se passe beaucoup. « Il convient à tous les chevaliers de traiter respectueusement leur bonne fortune ». C’est un avantage de tuer quelqu’un. « Alors Gymnaste, voyant son avantage, descend de cheval. ». Le chevalier est considéré comme un héros. Il se bat avec son épée, et se déplace sur un cheval. « rendit plus de quatre potées de soupes, et l’amé mêlée parmi les soupes ». Même si le combat est décrit d’une façon très violente et agressive, les chevaliers aimaient se battre pour leur honneur. « par les propos que lui avait tenu Tripet en l’appelant pauvre diable ».
Victor Hugo évoque le combat de deux points de vue. Comme Rabelais, il décrit le combat comme un événement héroïque qui demande de la bravoure. Le combattants, sont des héros, puisqu’ils se sacrifient pour leur pays, leur nation. « La bravoure était là presque barbare et se compliquait d’une férocité héroïque qui commençait par le sacrifice de soi même ». Victor Hugo donne une place