Correction bts blanc économie
Voilà qui souligne bien le paradoxe qui habite les entreprises face à la concurrence.
En théorie, elles soutiennent que la concurrence est le moteur de la croissance mais en sous-main beaucoup d'entre elles tentent d'en fausser les règles pour se débarrasser de la « tyrannie ds prix »
Cette logique explique bien pourquoi les libéraux les plus radicaux ont toujours dévolu à la puissance publique le charge de garantir aux parties prenantes les conditions d'une concurrence loyale.
I- PUISQUE LE MARCHÉ RÉEL EST IMPARFAIT LA RÉGULATION PAR LA LOI EST NÉCESSAIRE À L'EXISENCE D'UNE CONCURRENCE LIBRE ET NON FAUSSÉE;
La concurrence est un mécanisme de base du bon fonctionnement de l'économie libérale de marché : une concurrence «libre et non faussée» garantit l'esprit d'entreprise, favorise l'innovation et l'allocation des ressources.
De ce fait les producteurs sont incités à améliorer leur manière de produire et à proposer des biens et des services d'un meilleur rapport qualité/prix à l'avantage de leurs clients qui voient leurs choix s'élargir et leurs satisfactions s'améliorer.
Globalement donc la concurrence est un vecteur de la «richesse des nations» ce qui explique le choix du libre échange adopté en Europe et plus largement dans le monde depuis 1946.
Mais les marchés sont imparfaits ( « la concurrence limite la concurrence» puisque si le meilleur gagne il élimine naturellement ses adversaires et reste donc monopoliste) et les autorités publiques doivent mettre en place des «régles du jeu» contraignantes pour que la loyauté des transactions et de l'information et la protection des consommateurs soient garanties.
Ces lois, dés l'origine aux USA qualifiées « d'antitrust», tendent à limiter les excès de puissance de certains acteurs.
Par la loi, le droit de la concurrence cherche à assurer l'efficience du marché