Compte rendu critique:
À bout portant : correspondance entre Gaston Miron et Haeffely Au Québec, il est difficile pour un écrivain de vivre de sa plume. Ce phénomène est bien présent dans les lettres entre Gaston Miron et Claude Haeffely, deux écrivains francophones. Cette correspondance est du moins intéressante, car on nous présente la vie littéraire dans le contexte des années 1954 à 1965. Nous jugeons donc adéquat de faire un compte rendu critique sur ces lettres d’amitiés.
Cadre et origine de l’ouvrage Gaston Miron «est considéré comme l’un des plus grands poètes québécois». Il a beaucoup travaillé pour l’Édition au Québec. Il a participé à la fondation des Éditions de l'Hexagone et a dirigé la collection «Typo». Il était aussi pour la cause indépendantiste. De plus, Miron a travaillé dans le domaine des journaux et des revues. Ses poèmes ont été rassemblés dans trois recueils, ce qui lui a valu plusieurs prix. Claude Haeffely est également un poète. Il a aussi travaillé pour des éditeurs. En France, il a fondé la revue Le Périscope. De retour au Québec, il a travaillé pour le ministère des Affaires culturelles. En 1973, il a commencé à travailler pour l'Office national du film du Québec. Il y a plusieurs thèmes importants qu’on retrouve à travers les lettres de ces écrivains. D’abord, il s’agit d’une correspondance entre deux amis, l’amitié est donc mise en évidence dans le texte. Les deux auteurs, malgré la distance qui les sépare, se confient et s’encourage mutuellement à travers les lettres. Ensuite, on y perçoit l’omniprésence du lyrisme dans l’œuvre. Miron vit de grandes difficultés monétairement. Il a également une santé fragile, des échecs amoureux et une incapacité d’écrire qui le tourmente. Ces lettres ont, bien entendu, été écrites dans le but de conserver une amitié et, aussi, pour gérer la distribution de la revue Périscope. Rien n’indique que les auteurs écrivaient, à l’origine, pour être publiés.
Schéma et