- le socialisme utopique :
Les grandes figures françaises évoluent dans deux directions : l'une autour de Charles Fourier cherche à prendre la vie dans toutes ses dimensions à travers une description très précise dans un espace qui s'éloigne de la ville, fermé sur lui même et capable d'organiser à petite échelle une expérience de vie totale. Celles-ci prendront vie dans les communautés du nouveau monde (Texas par ex). L'exemple de Godin à Guise est bien sûr le plus abouti et le plus élaboré : il associe aussi bien une pensée du logement, des loisirs que le travail. Il traduit bien la quête première de Fourrier : la recherche d'une harmonie plus que l'égalité absolue.
L'autre branche est incarnée par le Saint-Simonisme. Celui-ci se développe en ville autour d'ingénieurs décidés à planifier l'industrialisation et l'urbanisation dans les années 1840. Bloqués dans leurs ambitions en France, ils n'hésiteront pas à se mettre au service d'autres Etats en quête de modernisation (Egypte avec la construction du canal de Suez ouvert en 1869) avant de profiter de la reconstruction d'après 1945 pour bâtir une technocratie modernisatrice (fondation de l'ENA, planification indicative, politique d'aménagement du territoire.
- le marxisme :
Biographie : pour aller à l’essentiel on croisera les principaux lieux de formation avec les grandes thématiques.
Né dans une famille bourgeoise juive allemande, il en garde son cosmopolitisme et sa vision internationaliste, le maintien de ses comportements bourgeois (sa bonne est sa maîtresse), le goût pour la théorie englobante caractéristique des « maîtres penseurs » allemands. a-formation philosophique auprès de Hegel à Berlin : retenir son emprunt à la notion de dialectique qu’il va adapter au concept de lutte des classes. Il refuse la carrière universitaire et se lance dans le journalisme. b- sa formation de journaliste le pousse à Paris sur le théâtre politique des révolutions.
•Au XIXè celles-ci s’accélèrent et constituent un