costumes
Moyen de métamorphose, le costume est un des signes visibles du théâtre, il est à la fois réel et irréel. Au cours des siècles, le costume de théâtre a beaucoup évolué
En Egypte, il semble que la fonction du costume soit purement ornementale dans de représentations religieuses.
En Grèce, le costume de l’acteur obéit à plusieurs obligations : il doit souligner la gestuelle et faciliter l’identification ; on distingue le costume tragique, le costume comique et le costume du drame satyrique et celui de la comédie nouvelle.
Les accessoires doivent permettre d’identifier les personnages et les couleurs jouent un rôle dans la diversification et l’identification des costumes : par exemple, la robe jaune safran est propre aux courtisanes.. A Rome, le théâtre s’affirme par un goût plus prononcé pour le ridicule et la satire. Le costume du théâtre romain est très codifié : la toge longue pour l’homme libre, la tunique courte pour l’esclave et la robe et le manteau pour les femmes
Au Moyen-Age, les gens de théâtre sont devenus des troubadours, des jongleurs et des balladins. Les troupes ambulantes étient souvent habillées par ceux qui les recevaient. Pour tous, des robes et des tuniques, sans trop de soucis pour donner une illusion par le costume.
En Italie vers le milieu du XVIème siècle, les costumes de la commedia dell’arte sont élaborés par des comédiens cultivés à partir des traditions populaires et de types très anciens. Les types de la commedia seront à la fois nettement délimités et évolutifs. Par exemple, Arlequin abandonne ses traits de payons de Bergame pour devenir plus rusé, plus citadins. Son costume se fait plus ajusté et plus élégant.
Au XVII siècle, où l’on fait un effort d’authenticité, le comédien est habillé à la mode du jour, puis à la fin du siècle apparaît le costume de scène en tant que tel : Andromaque est habillée d’une robe à panier avec des perruques imposantes.
Au début du XIXème siècle, on