coucou
Aujourd’hui, alors que sa population se développe au-delà du massif alpin, les relations entre le loup et l’homme restent difficiles. S’il est facile de s’émerveiller devant l’animal pris dans son contexte naturel, il convient de prendre en compte l’aspect humain et les contraintes induites par sa présence et de mesurer les changements et les difficultés que ce retour entraîne.
Cette rubrique va vous permettre de (re)découvrir les principaux aspects de la biologie du loup et des relations entre l’homme et l’espèce.
Il est impossible de dénombrer précisément le nombre de loups présents sur un territoire du fait de sa discrétion et de ses capacités de déplacement. Tous les chiffres donnés sont donc des estimations à prendre avec précautions.
Le loup est potentiellement présent dans presque tout l’hémisphère nord, à l’exception de l’Afrique du Nord.
Après avoir été quasiment exterminé aux États-Unis, le loup a été protégé intégralement en 1973 (sauf en Alaska). Depuis les loups ont commencé à recoloniser le territoire américain à partir des populations résiduelles du Minnesota et du Michigan. Après être passé de 400.000 individus au XVIIIème siècle à moins de 1000 en 1960 dans tous les USA (hors Alaska), on en compte aujourd’hui environ 3000.
Dans les pays de l’ex-URSS il est extrêmement difficile d’estimer les populations du fait de l’étendue des territoires et du manque de moyens attribués aux programmes de suivi. Il y aurait entre 100.000 et 200.000 loups sur cet immense espace mais ces chiffres restent très théoriques et approximatifs.
En Asie du Nord-Est l’état des connaissances est également très partiel mais laisse penser que les populations sont en déclin, à l’exception peut-être de la Chine où le loup aurait