Couleur de cendre; la critique.
C’est sous les éditions Azimut, que Francine Nadon a rédigé, en 2006, un roman connu comme étant l’illustration de la misère d’un peuple. Ce n’est qu’avec ses 150 pages, que Couleur De Cendre nous amène au coeur du génocide rwandais, ou toute la réalité d’une vie prend son cours.

AVRIL 1994 C’est à cet instant que la vie d’un peuple entier a changé. Louis et ses sœurs doivent survivre, le conflit ethnique a pris le dessus de leur quotidien ; s’enfuir reste leur seule solution. Entre les mains d’incconus, les jeunes enfants devront faire face à diverses situations mettant leur instinct de survie au premier front. La route est longue, le risque est accru, tout repose sur les détails de leurs agissements. Trouveront-ils la capacité de survivre face à cet évènement critique?

Dans sa description, Francine Nadon a su nous plonger dans la peau même du personnage de Louis, qui, malgré son jeune âge a su faire preuve d’une grande maturité en ses agissements réfléchi. D’ailleurs, l’auteure décrit clairement l’évolution d’apprivoisement entre les esprits de la forêt, Louis et ses sœurs. Le tout est suivit d’intrigues en ce qui concerne un personnage que Louis nomme ‘ l’homme ’. Ce n’est qu’à la fin du roman que Francine Nadon nous révèle les raisons du comportement mystérieux de ce personnage en dévoilant le vécu de ce dernier.
Côté chronologie, tout est clairement défini à l’aide de sous-titres et d’organisateurs textuels nous indiquant, à plusieurs endroits, le courant de l’histoire. Par contre, durant la lecture de Couleur De Cendre, l’auteure a introduit de nombreux passsages descriptif laissant la lecture monotone à certains chapitre. À ce qui à trait la continuité de l’histoire, le début fort dramatique riche en action laissant, sous peu, place à une très longue période descriptive d’évènements banals, peut amener une certaine déception lors de la lecture. Malgré ces inconvéniences, Francine Nadon a su faire valoir un peuple