COUP D'EPEE DANS LE CO2
Le climat est en train de changer à cause du réchauffement de notre planète. Et pour la première fois depuis que le monde est monde, ce phénomène est la conséquence directe des activités humaines.
Aujourd’hui cet état de fait est connu de tous et admis par une majorité ; il suffit en cela de lire la une de la quasi-totalité des quotidiens et magazines suite aux premiers effets sensibles de ce bouleversement que représentent les événements météorologiques atypiques qui ont pu être observés en divers endroits du globe ces deux dernières années.
Les éléments qui me paraissent les plus angoissants dans cette prise de conscience sont les grandes lacunes humaines en matière de connaissances des équilibres météorologiques fondamentaux, la méconnaissance absolu des différentes interactions possibles et la fiabilité très aléatoire des modèles de prévision.
Les questions qui devraient se poser à l’esprit de tout un chacun sont : existe t’il un point de rupture au-delà duquel le processus enclenché deviendra irréversible ? Est-il possible que cette limite de non-retour soit déjà franchie ? Et dans la négative, que faire pour éviter l’échéance ?
Ces interrogations ne pouvant déboucher, en l’état actuel de la science, sur aucune certitude, nous aurions tort, pourtant, de nous raccrocher aux postulats bien établis dans l’inconscient collectif qui portent à faire croire que l’humanité est indestructible, et que le génie de l’homme a toujours su, face à l’adversité, trouver des remèdes.
Il faut nous rendre à l’évidence, la possibilité que la vie sur terre disparaisse totalement du fait de notre pollution est bien réelle.
Il faudrait également admettre dans nos schémas de pensée , que cette probabilité est peut-être imminente. Il ne peut être exclu que ma génération soit elle-même témoin de l’anéantissement de l’humanité.
Bien entendu, les spécialistes et leurs modèles mathématiques laissent un peu plus de répit à mes