Cour de droit
« Le commerce électronique est l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services », article 14 alinéa 1er de la loi pour la confiance font des offres commerciales pouvant déboucher sur un contrat. Ces offres commerciales, particulierement lorsqu’elles sont effectuées par voie électronique (via internet), doivent respecter des obligations imposées tant par le droit national (Loi chatel – LCEN – code de la consommation) que le droit communautaire (directives-règlements).
Quelles sont les obligations pesant sur le cybermarchand (e-marchand) à l’égard du cyberconsommateur (cybercontractant) ?
I) La protection du cybercontractant : l’obligation de respect de l’ordre public et des bonnes mœurs
Les offres commerciales de biens et de services doivent respecter l’ordre public et les bonnes mœurs.
Ainsi sont interdites les convention portant sur des choses illicites ou immorales (ex. objet de contrefaçon) sous peine de nullité de la convention qui pourrait être passée et de sanctions.
De plus, une protection spécifique, à destination des mineurs, a été instaurée : interdiction, sous peine de sanction pénale, de permettre l’accés d’un mineur à un message à caractère violent ou pornographique.
II) La protection du cybercontractant : l’obligation de respect de la vie privée
Les entreprises, pour effectuer leurs offres commerciales, sont amenées à collecter et à utiliser des données personnelles en mettant en œuvre des techniques de collecte des données et des techniques de prospection directe.
Les différentes techniques mises en œuvre par les entreprises à cet effet doivent l’être dans le cadre du respect de la vie des personnes.
La loi informatique et libertés de 1978 modifié par la loi du 6 aout 2004.
La collecte de données nominatives (nom, adresse, date de naissance, profession, etc,) sur les consommateurs et les propects via