Courage paul eluard
Poète et résistant, Paul Éluard écrit « Courage », extrait du recueil Au rendez-vous allemand pendant la période de l’occupation. Sur un ton à la fois lyrique et déterminé, l’auteur évoque l’oppression dont Paris est victime tout en lançant un appel à la révolte dans l’espoir d’une révolte finale.
Nombreux sont les écrivains, et en particulier les poètes, qui face à une situation tragique ont estimé qu’il était de leurs devoirs de mettre les mots au service d’un combat : ainsi, les mots deviennent des armes.
Axe I : Une évocation fidèle de Paris occupé.
Le poète évoque tout de suite la détresse de Paris occupé. Le mot Paris est scandé, répété avec insistance, comme une sorte de refrain.
La première détresse de Paris est matériel et physique, évoqué de façon concrète et simple
(froid, faim, métro, …) avec des rythmes simples, des balancements (le v.1 est binaire et parallèle. Il renvoi aux privations et aux restrictions. L’idée de manque est renforcée par les tournures négatives, repris également au v.10. On évoque la maigreur de Paris.
Mais il existe également une détresse morale et psychologique (v. 2 et 3 qui ont un double sens). Les marrons renvoient à une détresse matériel mais symbolise également les petits plaisirs de la vie, la joie ; ne plus gouter aux plaisirs de la vie. Présence d’allitération en P, M et V dès le début qui créer une impression d’insistance. Les marrons sont les petits plaisirs de l’époque. Les vêtements de vieille ne font pas forcément allusion aux restrictions matérielles, mais également au deuil de la liberté qu’ils portent : une détresse morale. Cette détresse morale se rajoute au climat d’oppression : Paris est dans une situation désespéré, il fait allusion aux exactions dont Paris est victime. L’allusion à l’oppression est faite par le métro, lieu où les gens se réfugient.
On évoque Paris qui tremble comme une étoile. Cette dernière peut évoquer celle que portent
les