courbe de phillips
Source : http://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.fr/secosoc/article.php3?id_article=114
Plus transformation propre
1) De la relation entre croissance des salaires nominaux et chômage à la relation entre croissance des prix et chômage.
En 1958 l’économiste néo-zélandais Alban William Phillips, publie un article dans la revue
Economica pour rendre compte de son travail mené à la London School of economics. La recherche porte sur une liaison éventuelle entre le taux de croissance du taux de salaire nominal et le taux de chômage, elle repose sur l’observation de l’économie anglaise de 1861 à 1913 puis de 1867 à 1957. La relation statistique observée est forte et négative. …
Dans son article de 1958, Phillips explique la liaison négative entre croissance du salaire nominal et taux de chômage comme un simple effet d’un ajustement entre offre et demande : « Lorsque la demande d’un bien ou d’un service est relativement élevée par rapport à son offre, nous devons nous attendre à une hausse de son prix…. Il est raisonnable de penser que l’un des déterminants du taux de variation des salaires nominaux, soit le prix des services du travail ».
La relation mise en évidence par Phillips est rapidement réinterprétée, dès 1960, par Robert Lipsey comme une relation entre inflation et chômage. La même année deux des principaux représentants de la “synthèse néoclassique” (interprétation de Keynes par le schéma IS-LM) Paul Samuelson et Robert
Solow développent une analyse semblable. Le taux d’inflation peut facilement être substitué au taux de variation du taux de salaire nominal, parce que la liaison entre les deux grandeurs est forte.
D’une part, la hausse des salaires nominaux entretient des tensions sur la demande des produits donc sur les prix (inflation par la demande) d’autre part, elle se traduit par une pression sur les marges qui ne peut être levée que par la hausse des prix (inflation par