Courd du 2 novembre d'histoire du droit
La féodalité n’as pas fait disparaitre l’institution monarchique. La royauté participe de deux tendances : * La royauté est le reflet de son époque et à ce titre, elle subit le contrecoup de la décomposition féodale, et cette royauté va rester faible tout au long de la période féodale. Et ce n’est qu’au début du 12ème siècle que la monarchie va commencer à se redresser. * La royauté est aussi la continuité du passé : c'est-à-dire que cette royauté capucine prolonge l’ancienne royauté carolingienne à qui elle emprunte son caractère sacrée. On peut voir dans la royauté une force politique en réserve. Ca nous amènent a envisager classiquement deux sections : * La monarchie féodale : la royauté immergée dans la féodalité
Point de départ : 987, lorsqu’une assemblée de Grands donnent la couronne à Hugues Capet (avènement de H. Capet, le Robertien). Cette date a été retenue par l’histoire parce que les descendants de H. Capet se maintiendront sur le trône sans interruption jusqu’en 992 (abolition de la monarchie). Mais il est fort probable que cet évènement est aperçue non-important pour les contemporain : ce n’est qu’un simple changement de roi selon une alternance entre deux familles qui durent depuis plus d’un siècle. Depuis 888, les Grands choisissent alternativement les rois dans la famille des Carolingiens, et des Robertiens. Cet alternance est bien la preuve que l’élection comme procédé de désignation du roi l’emporte sur l’hérédité. Et face aux Grands qui l’élisent, le roi est faible : pour apprécier la faiblesse du pouvoir royal, il importe de remarquer que le roi n’exerce pas partout la même autorité c'est-à-dire qu’il faut distinguer deux catégories de territoire : le domaine royal, et le royaume.
¤ Le roi n’exerce une autorité réelle que sur son domaine, c'est-à-dire sur la partie du royaume qui lui est directement soumise sans l’interposition d’un Grand Seigneur (Prince