Cours de philo - le politique et la politique
«Il faut donc poser, que c'est en vue de belles actions, qu'existe le politique.» Aristote (Les politiques L.3 Ch.3)
bibliographie:
Les Politiques, Aristote
La République, Platon
«Texte pédagogique» (2/09/1811), Friedrich Hegel
Second Traité du Gouvernement Civil, John Locke
Le liberté des modernes comparée à celle des anciens, Hannah Arendt
Le totalitarisme, Hannah Arendt
I. Genèse de la Cité (polis) et constitution du politique
a) Le choix d'Aristote
-La compétence politique
Qu'est ce que la politique ? A quelles conditions peut-on parler d'une cité politique Pour Platon, République → projet d'une certaine justice dans la Cité, avec la formation des futurs dirigeants (qui doivent apprendre physique, arts philo) → formation d'un philosophe-roi, dont l'âme est juste, désintéressée, qui connaît la vérité, ce qui lui permet d'installer un ordre. Puisque le philosophe exerce sa pensée, il a le droit de gouverner.
Il existe une compétence politique (livre8 de la République: critique de la démocratie, qui offre le pouvoir sans le savoir, et qui est surtout un gouvernement de l'opinion)
Il propose une tripartition de la Cité : le philosophe-roi , les gardiens de la Cité, les paysans et artisans, déterminés par leurs désirs, calques des 3 composantes de l'âme pour Platon: naus → raison intellectuelle, désir du vrai (tête) thumos → courage, indignation (coeur) epithumia → passions, besoins, appétit (viscères) [ C'est d'ailleurs pour ne pas aviver la partie de l'âme quelque peu bestiale que Platon condamne les arts et le théâtre, notamment les tragédies, qui renforcent les pulsions violentes.
Selon Aristote, la vision de la violence est une libération, une sorte de purification (carthasis: purge, purgation),en cela qu'elle permet la compréhension. La tragédie représente une épure de la vie (3unités etc), qui permet de comprendre ce que nous vivons, car simplifiée. Il s'agirait d'un phénomène physiologique,