Zenatti/ Revel : PUF droit fondamental
Précis Domat : Doyen Cornu
Malaurie
Traité de droit civil des biens LGDJ, Bergel, Bousquie et Simamonti

Un bien ? Sens juridique et civiliste : place importante dans le Code civil, mais également en dehors du Code. Le droit des biens est exposé dans le livre deuxième “Des biens et des différentes modification de la propriété (art.516 - art 710) ; mais également dans le dernier chapitre du livre III “des différentes manières dont on acquiert la propriété” (prescription acquisitive, ), (2229 - 2283).
Droit réel, droit qui porte sur une chose. Les choses n’émergent à la vie juridique que lorsqu’elles sont à même de procurer aux personnes une certaine utilité, et qu’elle leur permette d’exercer sur elle un certain pouvoir. Autrement dit, une chose n’acquiert la qualité juridique d’un bien qu’à partir du moment où l’Homme peut se l’approprier. Il existe donc une étroite corrélation entre la notion de bien et de propriété. Toute chose, n’est pas forcément un Bien, au sens juridique du terme. En effet, certaines d’entre elles (l’air, l’eau), ne sont pas en principe susceptible d’être approprié. Tous les biens ne se rapportent pas forcément à des choses concrètes et matérielles. Il est vrai que les choses corporelles, sont indiscutablement le siège traditionnel des droits réels. Mais la notion de bien, a fait l’objet d’une certaine intellectualisation. Le droit civil reconnaît aujourd’hui une existence à des biens qui échappent à toute appréhension matérielle, parce qu’ils ne sont pas incarnés dans une chose. C’est pourquoi on nomme ces biens, des biens incorporels. (EX: un fonds de commerce, des parts d’une société…) Ces biens incorporels représentent aujourd’hui une part importante des patrimoines privés. Néanmoins, les biens, quels qu’ils soient, ne sont qu’une composante… Les droits réels. // droits personnels (créance…) Les biens forment avec les obligations, la substance de tout patrimoine. Un patrimoine =