cours droit
10/09/2013
Introduction :
La dimension politique est une donnée essentielle de toute société car toute relation entre des individus implique une relation de pouvoir.
Or dans une société, le pouvoir qui s’exerce est un pouvoir que l’on qualifie de politique. Il s’agit d’un phénomène d’autorité qui peut être défini comme le pouvoir de prévision, d’impulsion, de décision, et de coordination. Et ce pouvoir appartient à l’appareil dirigeant d’un pays que l’on nomme les gouvernants.
C’est dans cette perspective que l’on étudiera la première partie relative aux relations entre le pouvoir politique et le cadre dans lequel il s’exerce : l’Etat.
Dans un deuxième temps, on s’intéressera à la manière dont les pouvoirs politiques prennent des décisions qui s’imposent aux gouvernés. Il ne s’agit pas de reprendre les règles formelles organisationnelles du cours de droit constitutionnel. Il s’agit simplement de voir comment ces relations s’exercent. C’est une observation du réel. Donc cette deuxième partie sera consacrée aux régimes politiques.
En dernier lieu, on examinera les différents acteurs de la vie politique qui sont censés intervenir dans et sur la société. On parlera donc de forces politiques dans cette troisième partie. On inclura les partis politiques, les médias ou encore les sondages.
Partie 1 : Le pouvoir politique et l’Etat de grâce
Section 1 : La notion de pouvoir politique
§1 : Tentative de définition
A] Signification
Avant de donner une définition de la notion de pouvoir politique il convient de donner une définition séparée de ces deux termes.
Dans une première perspective institutionnaliste, le mot pouvoir est synonyme de gouvernant. Et ce mot pouvoir dans la tête de quelqu’un revient à l’Etat.
Dans une deuxième perspective, le pouvoir apparait comme un capital au sens économique du terme. Par exemple, l’idée de dire avoir du pouvoir sous-entend la possibilité d’accroitre ou de réduire le pouvoir que l’on