Cours ethique
|1ère année de Post-graduat CSNM |
|ETHIQUE | janvier 2012 |
Le financement des structures d’accueil pour personnes souffrant d’handicap mental profond doit-il être pris en charge par la collectivité, afin de garantir à tous l’accès aux soins de santé, et dans ce cas, quel doit être la limite de cette prise en charge collective ?
Comment subventionner les soins de sante en tenant compte de l’utilitarisme et du libertarisme
L’utilitarisme peut de façon très générale se résumer dans le principe : « le plus grand bonheur du plus grand nombre ». Plus précisément, le but unique commun à toutes les théories utilitaristes est de maximiser le bien–être collectif ou agrégé que l’on définit habituellement comme la somme du bien–être (ou de l’utilité) des individus qui composent la collectivité considérée. La mise en œuvre de ce principe implique que, pour toute décision à prendre, on établisse l’ensemble des conséquences associées aux différentes options possibles, que l’on évalue ensuite ces conséquences du point de vue de l’utilité des individus affectés, et enfin que l’on choisisse l’option (ou les options) qui correspond au bien–être agrégé le plus élevé possible).
L’approche utilitariste soutiendra donc un accès égal aux soins de santé, un système d’accès universel à un ensemble minimum de soins ou encore, un pur système de marché en fonction de l’impact attendu sur le bien–être global de la société. Ainsi présenté, le principe ne permet pas de choisir le système le plus juste. Cette