Humanités et humanisme.

Lundi 23 janvier.
Cours n°1.
Jean-Pierre Audureau.

Humanités : désigne dans la langue classique un ensemble de textes littéraires issus de l’antiquité Gréco-romaine. Plus spécifiquement, ils sont lus dans leur langue originale où en latin.

Pendant une période de temps relativement importante de l’Histoire occidentale, les humanités ont constituées l’essentiel de l’éducation.
Il y avait, par exemple, en français une expression avec un usage assez courant jusqu’au début du 20ème siècle : faire ses humanités ou avoir fait ses humanités = acquérir une éducation.
C’est, dit-on, à la renaissance (cela la caractériserait même) que ces textes, ces humanités ont été découvert ou redécouvert, au point de former l’essentiel la culture. De cette même période de la Renaissance on dit aussi, parfois, qu’elle caractériserait l’apparition d’une nouvelle forme de penser que l’on appelle humanisme. « Les humanismes de la renaissance ».
La renaissance aurait été une période de novation ou de rénovation intellectuelle au cours de laquelle l’Homme aurait acquit un statut central dans la pensée et la culture => processus qui se serait accompagné de la découverte ou redécouvertes de ces humanités (textes littéraires) nommé ainsi car l’essentiel de ce qui était nécessaire pour connaitre l’humain était contenu dans ces textes là.

Ce textes forment les esprits et sont donc quelque part humanitaires.

Avec Platon, au début du 4ème siècle, dans La République, il dénonce la littérature et la chance de la cité car elle ne serait pas bien pour l’esprit

Une conception scolairement simplificatrice.

Pourquoi ?
Aucun des termes utilisés pour caractériser le moment n’étaient en cours à cette époque. On utilise des mots qu’ils ne connaissaient pas. Ainsi, Humanisme apparait dans le vocabulaire intellectuel de l’université qu’à partir du 18ème siècle. D’abord semble t-il en allemand sous la forme humanismus ensuite traduit en français.
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