Cours introduction historique au droit
Assez tôt, au début du MA, des lieux d’études sont apparus avant même la création des universités. Ces lieux sont un monopole de l’Eglise, il n’y a qu’elle qui en propose pour les membres du clergé. Ne peuvent y entrer que des membres clergés novices ou ceux qui souhaitent y entrer. A partir du XIème siècle, il y a une fascination pour le culte antique car on a redécouvert le droit romain. Dans ce renouveau intellectuel, on s’intéresse de plus en plus au droit. Pour le moment, l’Eglise est la seule à avoir des écoles pour les membres du clergé. Cet élan pour la culture fait que le savoir commence à se diffuser. L’Eglise va faire un effort et se dit que puisqu’elle a un monopole, elle va élargir des lieux d’études. Dans la ville de Chartres, Fulbert, à partir du XIIème siècle, propose une réunion le soir de quelques élèves. Le maître fait le cours et les disciples prennent la leçon sur des tablettes en argile et de cire. Quelquefois la leçon est reproduite sur un parchemin à l’encre. Le maître fait la leçon et on prend la glose, c’est la méthode des glossateurs. Sur le plan de l’enseignement le savoir commence à se diffuser. Des laïques proposent le même type d’enseignement. Il n’y a aucun plan ni règle concernant les programmes à tenir. Il n’y a pas de systèmes d’examens. Pour le moment l’Eglise conserve une influence. Au XIIème, on a un enseignement fixe qui va s’implanter dans certaines villes. Dans ces villes la communauté des maîtres reçoit des privilèges. Les enseignants ont des privilèges car il faut essayer de les retenir. Ils permettent à ces savants d’être très autonomes. C’est précisément le cas à Bologne. Quand les savants sont venus s’installer, le Pape a accordé un privilège. Il va également accorder des privilèges aux étudiants de la ville. C’est ainsi que va se former une universitas. Les étudiants s’appellent les écoliers des universités. Ils sont de plus en plus nombreux et former une corporation puissante. A partir de là ils