Cours l1 s1 moderne
Plan du cours ;
I. Une relative prospérité 1. Un royaume très peuplé 2. Un nouvel essort économique
II. Une société d'ordres 1. L'ordre des choses 2. Une nouvelle répartition des choses
I. Une relative prospérité
Le "Beau 16ème" est une formule d'Historien qui est exagérée afin de mettre en contraste cette période d'équilibre et de prosperité de la première moitié du 16ème siècle avec sa seconde moitié plus sombre (guerre de religion, guerre civile...)et la période précédente (guerre de 100ans, peste noire...)
1. Un royaume très peuplé
La relative prospérité du royaume de France est appuyée sur sa démographie. En effet, le royaume aillant été touché et dépeuplée par des catastrophes notamment pendant le 14ème. La stabilité politique revenue et les épidémies en déclin, le 15ème siècle est théâtre du rattrapage démographique du royaume de France alimenté par la paix et l'abondance de travail.
a. Le dynamisme démographique
Au début du 16ème siècle le royaume compte de 15 à 16 millions d'habitants soit plus qu'avant la guerre de cents ans.
La croissance est la plus riche à Paris qui est alors la plus grande cité d'Europe avec ses 300 000 habitants en 1560 . Dans toutes les villes la démographie augmente de 10% à 100% entre la fin du 15ème et le milieu du 16ème siècle.
EX : Lyon passe de 40 000 à 80 000 habitants et Rouen de 30 000 à
60 000 habitants.
En Provinces l'essort est tout aussi important, ainsi le nombre de maisons y est multiplié par 3 entre 1480 et 1560.
EX : Langedoc et Bretagne.
Cet accroissement de la démographie est un atout pour le royaume de France ce qui lui permet d'affirmer son poids dans l'Europe Occidentale comptant alors 60 millions d'habitants.
b. Les facteurs de la croissance
* Le recul relatif de la mortalité durant cette période est facteur de croissance, notamment grâce au peu de crise démographique