Cours Sade
Le roman se termine sur la mort de Justine qui est foudroyé par la providence. L’auteur veut partir sur un jugement moral mais le livre ne se termine pas sur une morale.
Juliette et Justine deux sœurs. Renversement, retournement qui s’accomplie à l’intérieur des trois romans. Parce que Sade en a fait une trilogie.
Notion de Sade : catéchisme du mal. Il y a véritablement un assaut qui marque ces trois romans.
Légende du Sade pervers polymorphe, pas vrai, sa littérature n’est pas en adéquation avec sa vie. De plus, le dictionnaire des interprétations de Freud fait de Sade, l’inventeur du Sadisme. Ce qui n’est pas vrai.
On peut penser que si Sade à écrit son œuvre c’était plus pour se débarrasser de ses démons.
Sade s’est laissé porter par l’écriture, par la logique de ses romans. Il n’avait pas de plan, et il a vu les portes qu’ils s’ouvraient à lui au fur et à mesure de son écriture. On peut remarquer que les romans sont de plus en plus gros, on note une amplification narrative. Utilisation de la litote, soit la figure de style qui consiste à ne pas trop en dire.
Dans le premiers roman de la trilogie les scènes de sexe et de torture ne sont qu’euphémisme, aussi car il est dans une tradition libertine de l’élégance de l’écriture. Alors que dans les deux autres romans, Sade ne se concentre plus sur la morale mais sur ce qui se passe précisément dans son roman.
La formule de Sade qui explique cette évolution, c’est la transgression, c’est aller au-delà du convenable. Il veut renverser la morale, faire du mal l’aboutissement de son œuvre.
Sade parodie, en se servant des formes qui existe, du conte, de la littérature de voyage, de l’utopie et les renverser dans leur contraire « revalorisation des valeurs ».
Theodor Adorno et Max Hortcheimer Dialectique des Lumières.
Justine cours le monde, pour s’enfermer à chaque fois dans un huit clos, dans une nouvelle prison le couvent, la science, le château..
Il sait se dont les hommes