Sociologie de la connaissance :

La sociologie de la connaissance (terme inventé par Max Scheler) considère la connaissance comme objet (mais également comme sujet). C'est une branche de la sociologie qui a pour objet la connaissance humaine considérée comme un phénomène social, c'est-à-dire dont l'élaboration est influencée ou déterminée par des circonstances socio-historiques particulières. En s'intéressant aux modes de pensée des acteurs saisis en fonction de leur groupe d'appartenance et de la situation qu'ils occupent dans un état de société donné, la sociologie de la connaissance a pour but de mettre en lumière la manière dont les gens pensent et connaissent effectivement au quotidien. Socio-anthropologie de la connaissance car munit de questions ontologiques. La socio-anthropologie de la connaissance s'intéresse donc à la production de connaissance avec pour leitmotiv l'interprétation.

Historiquement la socio-anthropologie de la connaissance ce distingue en 2 temps, celui des précurseurs et celui des héritiers.
Parlons dans un premier lieu des précurseurs, ceux ci sont nombreux mais certains se distinguent. Nous pensons notamment à Marx, Nietzsche et Freud. Nous pourrions rajouter Durkheim et Mauss, Durkheim ayant fondé le premier département de sociologie à l'Université de Bordeaux dans les années 1890 son œuvre traitant de plusieurs sujets (la famille, les structure sociales, les institutions sociales) une grande partie traite également du sujet de la sociologie de la connaissance ainsi en 1902 et avec Marcel Mauss, il a publié l'article, "De quelques formes primitives de classification", qui examine les différentes façons dont l’organisation et la structure sociales influencent la genèse des catégories et des systèmes de groupement logique d'une société,mais passons dans un premier temps.
Nietzsche, Freud, Marx sont des penseurs qui ont fortement influencés la sociologie. Freud a marqué la sociologie de l'école de Francfort, « la théorie critique