Cours sociologie du genre
Sexe/Genre – Biologique/Social
Cette identité, ce genre, il commence dès la naissance, voire avant grâce à l’échographie. Il n’y a pas de socialisation qui ne soit pas genrée. Le genre est un effet de la socialisation qui s’exerce dans tous les faits sociaux car il nous permet de classer le social. Les anthropologues nous disent que le genre existe dans toutes les cultures, mais avec une répartition des tâches différentes. C’est une constante qui fonctionne à notre insu, avec une hiérarchisation différente selon les cultures. Toutes les cultures ont organisé le monde avec une différenciation entre des couples d’opposés. Système de polarité fort/faible ; homme/femme. On trouve des différences partout dans la vie quotidienne (on dira à un garçon qu’il a grandi et à une fille qu’elle est belle). Anatomie/rôles sociaux/identité sont 3 facteurs liés que l’on pense naturels. La sociologie des genres remet en cause cette naturalité « je suis né femme dans un corps d’homme, opérez-moi » cette réappropriation du corps pour correspondre à ce que l’on a dans la tête. On va parler dans ce cours magistral du mouvement des femmes puis de l’articulation sexe/genre et sexualité (point de vue théorique et anthropologique).
Le féminisme.
Il n’y aurait pas eu de question de genre si la femme n’avait pas acquéri une certaine égalité de droit. C’est une évolution lente, difficile.
1949 : triomphe du modèle Parsonien et de la famille avec la publication du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, qui marque le début du féminisme. Elle marque le caractère contingent (pas nécessaire) de la féminité : « on ne naît pas femme, on