Cours sur la verite (remise en cause de la notion de verite et de de son statut)
L'exigence de vérité est elle compatible avec les soucis d'être tolérant ?
«La tolérance : un genre de sagesse qui surmonte le fanatisme, ce redoutable amour de le vérité.» -Alain- Impossible d'être tolérant lorsqu'il s'agit d'une faute. Elle n'a de valeur que dans les questions d'opinions, d'échanges d'idées. Cela dit, tolérance et vérité ne sont pas incompatible. Trop de tolérance => relativisme, toute opinion est équivalente à toute autre. → cas extrême : relativisme total. La tolérance universelle entrainerait l'impossibilité d'argumenter face a ceux qui voudrait supprimer l'idée même de tolérance. (puisque toutes les opinions seraient considérées comme équivalentes) Danger ! On en deviendrait complice d'idées dangereuses. Conséquences morales & politiques (→ droit d'ingérence par exemple) Mais le soucis d'être tolérant n'existe qu'à cause de l'idée de vérité. La tolérance est au service de la vérité. Comment distinguer le tolérable de l'intolérable ? Selon quelles valeurs ? → Subjectivité de l'intolérable voire ethnocentrisme. Notion de dignité humaine → droits de l'homme / mise en place du crime contre l'humanité. Comment s'accorder sur ce que est universellement intolérable ? Jusqu'à quel point peut on imposer ? Qu'est ce qui est universel, qu'est ce qui est culturel ?
L'empirisme sceptique Hume – Traité de la Nature Humaine
La réalité du monde existe indépendamment de la perception que j'en ai mais tout cela n'est question que d'opinion, de croyance.
Hume remet en cause la notion de substance.
→ le substrat est ce qui existe indépendamment de la perception.
«admettons» → empirisme sceptique Il procède comme s'il faisait une enquête sur le monde et différencie le matériel de l'immatériel.
Impression : phénomène produit par l'action d'un objet extérieur par l'intermédiaire d'un organe sensoriel.
Pour