Tout est fabriqué et naturel chez l’homme _ Merleau-Ponty
Extrait de Phénoménologie de la perception

La première affirmation oppose le corps comme être biologique et l’usage que l’on fait de son corps. L’usage que l’on fait du corps relève du comportement. On est ici dans la culture , dans l’apprentissage. La transcendance signifie aller au-delà. L’usage que l’on fait de son corps en tant qu’humain dépasse toujours le corps comme donné biologique. Nos déplacements ne se réduisent pas au fonctionnement biologique des muscles. Il en est de même pour nos aliments. Toutes nos données biologique même les plus essentielles ( sommeil ) va plus loin que le besoin biologique. Cette pensée explique pourquoi l’instinct est impossible chez l’humain.
Trois exemple nous sont présentés comme analogie. Le langage , l’expression des sentiments. Même nommer un objet relève de la culture ( différentes langues ). De la même manière , exprimer les sentiments relève de la même manière de la culture. Merleau-Ponty semble dire que l’expression des sentiments est relative à la culture. Mais les sentiments eux-mêmes sont des ‘’ inventions humaines ‘’. Ainsi on apprendrait à éprouver des sentiments. La paternité est un sentiments , qui est plus qu’une réalité biologique.
Dans le second paragraphe , il ne rejette l’idée que l’on puisse concevoir une ‘’couche de comportement naturel ‘’ et ‘’ par-dessus ‘’ une couche de comportement culturel ‘’. Or tout est fabriqué ou naturel , en ce sens que tous nos comportements font intervenir à la fois le donné biologique et la culture. Une comportement par définition implique le corps. Le donné culturel est tellement structurel que l’on a tendance à l’oublier. Merleau-Ponty nous donne une définition de l’homme comme ‘’ génie de l’équivoque ‘’ , l’homme serait quelqu’un qui ne se laisse jamais réduire en lui. Tous ses comportements vont au-delà du donné naturel. L’homme échappe au conduite vital ; il échappe à ses besoins vitaux. Il va au-delà