Cours d'histoire
Francis Rapp (historien) volume sur l’Eglise à la fin du MA. La question du salut pour l’Eglise tourne autour de l’accumulation des mérites. C'est-à-dire qu’on veut apaiser la lourdeur de la peine que représente le purgatoire.
En échange de réparations (aumône, prière, jeûne, pèlerinage…), les prélats remettent une partie de la punition. Seul le souverain pontife peut remettre intégralement la punition. Pour que la dette soit vraiment acquittée, les prélats peuvent puiser les mérites nécessaires (on puise les mérites dans le trésor accumulé par le christ et les saints). Barèmes utilises pour sanctionner les péchés publics. Ex : telle faute = adoption d’une existence austère, conduite exemplaire afin d’effacer sa faute.
On pense aussi qu’au purgatoire, la longueur du séjour est comptée de la même manière. L’indulgence permet de limiter le temps de purification (en jour, quarantaine ou année) [_La comptabilité de l’au-delà_]. L’indulgence plénière n’est plus réservée aux croises ou aux pèlerins : il existe de nombreux lieux de culte ou on peut l’obtenir (n’efface pas la faute mais la peine). On organise des campagnes de prédication.
Comptabilité : Rôle des banquiers dans ses affaires (mathématique du salut)
« Réciter ce qu’il suit quotidiennement et la vierge vous apparaitra une semaine avant votre décès » (on paye un remplaçant pour effectuer un pèlerinage a sa place)
« Que dire de ces pèlerins qui accourent en Pologne pour admirer des reliques pourtant condamnées"
Mais aussi personnes qui prennent du recul : « rien de sert de s’expatrier pour suivre le christ » Thomas A cempis -> pèlerinage intérieur plus important * Luther, et d’autres vont se scandaliser contre ces pratiques.
3) Humanisme et christianisme
L’humanisme, pour une part, peut se lire