Sidasti baerinn de Rúnar Rúnarsson. Islande, 2004.

Ce film raconte l‘histoire d‘un fermier, dans les premiers plans, il travaille puis rentre chez lui pour manger. Alors qu’il écoute la météo à la radio, sa fille lui téléphone pour annoncer qu’elle prévoit de venir. Lorsqu’elle demande des nouvelles de sa mère, le vieil homme prétend qu’elle se repose. Le soir, il se couche aux cotés de sa femme qui semble dormir puis le lendemain matin il part travailler de nouveau. Une voiture arrive pour lui livrer du courrier dont un prospectus pour une maison de retraite.
Après avoir creusé un trou et alors que sa fille est en route pour leur rendre visite, il se prépare. C’est après que l’on comprend que sa femme est morte car on la voit allongée dans un cercueil. Sa fille l’appelle, le téléphone sonne, mais il ne répond pas, il met du rouge à lèvre à sa femme. Il met le cercueil dans le trou qu’il a creusé, à coté il a prévu dans la remorque de son tracteur, un tas de terre pour la recouvrir. Il s’installe aux cotés de sa femme dans le trou alors que sa fille se gare devant la maison, et tire la corde pour que la remorque se soulève. Le vieil homme s’est enterré vivant auprès de sa femme décédée. Concernant la technique, j’ai vu beaucoup de panoramiques et de plans d’ensembles qui montraient le paysage et la solitude du vieil homme.
Il y a beaucoup de plans rapprochés sur le personnage. J’ai aussi trouvé un raccord regard à la fin, lorsque l’homme