Credoc
Le crédit documentaire présente une certitude pour l’importateur que son fournisseur
(exportateur) a à coeur de remplir toutes les conditions du crédit documentaire, car à défaut il perdrait la sécurité de paiement.
Les « Règles et Usances Uniformes RUU 500 » assurent une interprétation homogène sur le plan international des règles régissant les crédits documentaires.
Le crédit documentaire constitue un instrument de paiement flexible, pratiquement toutes les transactions commerciales peuvent être garanties au moyen d’un crédit documentaire, que le contrat soit payable au comptant ou à terme.
C’est un instrument qui sécurise à la fois l’acheteur et le vendeur. Le vendeur est garanti de la solvabilité de l’acheteur et celui ci est assuré du respect des conditions stipulées dans le contrat.
Le crédit documentaire est un moyen de paiement universellement reconnu. Le fait d’inclure des détails inutiles dans le crédit augmente la possibilité de livraison non conformes, ce qui peut entraîner des retards ou des complications. L’importateur a l’assurance qu’il reçoit les documents qui conviennent, mais pas nécessairement qu’il recevra la bonne quantité ou qualité des marchandises. L’exportateur assume le risque de ne pas être payé en cas de difficultés dans le pays de la banque émettrice ou de problèmes de solvabilité de la banque émettrice, s’il est en possession d’un crédit documentaire irrévocable et non confirmé.
Le fonctionnement d’un crédit documentaire se schématise comme suit :
(1) : Etablissement d’un contrat commercial entre acheteur et vendeur.
(2) : Demande d’ouverture d’un crédit documentaire par l’acheteur à sa banque.
(3) : Envoi du crédit documentaire à la Banque du Vendeur.
(4) : Notification de l’ouverture du crédit documentaire au vendeur.