crise cubienne
Les relations cubano-américaine s’enveniment, d’autant que des milliers de réfugiés anticastristes poussent les Etats-Unis à intervenir sur l’île. Cuba nationalise les propriétés des grandes compagnies américaines, en retour l’Amérique décrète un embargo sur les produits agricoles cubains. La désastreuse tentative de débarquement de cubains anticastristes de « la baie des cochons » soutenus par l’armée américaine creuse davantage fossé entre les deux pays. De simplement révolutionnaire et populiste, le régime castriste devient officiellement communiste. La présence d’une île communiste à moins de cinquante kilomètres du sud des Etats-Unis est une aubaine inespérée pour l’URSS. Celle-ci est en effet est sous la menace directe des fusées et des bombardiers nucléaires américains stationnés en Europe grâce à l’OTAN, ou en Asie avec l’OTASE. Le territoire même des Etats-Unis est à l’abri de par sa situation géographique. Ils sont trop loin pour être atteint par les missiles ou les avions russes dont le rayon d’action ne dépassent pas 2500 kilomètres. C’est pourquoi Khrouchtchev négocie un accord secret avec Castro pour l’installation de bases militaires dotées d’armement nucléaires, bombardiers tactiques et missiles SS-4 directement pointés vers les Etats-Unis. Accords secrets… mais pas suffisamment pour que les services de renseignements occidentaux n’aient vent du projet. Les services secrets français notamment, bien implantés à Cuba, fournissent au passage un précieux coup de main en signalant aux américains l’arrivée de