Le « krach » survient lorsque les actionnaires s’aperçoivent qu'une « bulle » spéculative est apparut, c'est-à-dire quand les spéculations ne correspondent plus avec la réalité de l’état économique. Chacun vend ses actions avant que d’autres ne le fassent pour essayer de récupérer leur argent. Si ils ne le font pas, la valeur de leurs actions diminue en même temps que les prix car l’offre est supérieure à la demande. En 1929 deux spéculations ont eu lieu ; la spéculation internationale et la spéculation à l'intérieur du marché américain. Les places boursières de Londres, Paris et New York sont en concurrence et chaque pays veut attirer à lui les capitaux grâce à sa monnaie. La spéculation spécifique au marché intérieur américain s’appuie sur une bonne santé de l’économie (par exemple la General Motors Companie connaît des résultats spectaculaires et elle promet à ces actionnaire de redistribuer 60% des ces gains). En 1927 les nouvelles actions lancées sur le marché représentent 1474 millions de dollars, elles sont de 5924 millions en 1929. Pourtant la santé de l’économie n’est pas cinq fois meilleure que deux auparavant.Un autre phénomène entretenant la spéculation est l’apparition de société d’investissement. Au départ ce sont des sociétés qui gère des portefeuilles et rémunèrent leurs clients. Leur objectif est donc de faire de l’argent en bourse. Le problème se complique encore lorsque celles-ci entrent en bourse. On achète alors des actions d’une société qui n’a d’autre activité que de spéculer en bourse. Peu à peu il se forme à New York un réseau d’investment trusts qui détiennent eux-mêmes d’autre société d’investissements créés de toutes pièces par les premiers. Cette opération permet un « effet de levier » qui démultiplie les gain.
En juin l’indice de la production industrielle donné par la Réserve Fédérale atteint un sommet à 126 points. En octobre cet indice n’est plus que de 117 points. Pourtant de juin à octobre l’activité de la bourse ne faiblit