Crise de Cuba
La crise de Cuba est la plus grave de la Guerre froide. Durant 2 semaines, du 16 au 28 octobre 1962, le risque d’une guerre atomique était élevé.
Quels sont les principaux acteurs ?
Nikita Khrouchtchev1 (1894-1971) était pendant onze ans (1953-1964) à la direction du parti communiste d’URSS et durant six ans (1958-1964) à la tête du gouvernement. Il a participé à la Révolution de 1917. En 1953, il succède à Staline. Il est le premier leader soviétique à se rendre aux États-Unis en 1959.
Fidel Castro2 (né en 1926), était un jeune avocat nationaliste issu d’une famille aisée, il s’oppose dès sa jeunesse au régime Batista racolé aux États-Unis, sans pourtant être au départ antiaméricain. Il est emprisonné puis exilé au Mexique, où il rencontre Che Guevara (1928-1967). A partir de 1959, il mène une guérilla contre Batista qu’il renverse en janvier 1959. Au départ nationaliste, Castro évolue vers le socialisme et s’allie à l’URSS. Malgré des échecs économiques et les tensions politiques, il se maintient au pouvoir jusqu’à aujourd’hui
John Fitzgerald Kennedy3 (1917-1963) était le 35e président des États-Unis d’Amérique. C’était un démocrate catholique d’origine irlandaise. Après une brillante guerre, il devient en 1946 le plus jeune représentant américain, avant d’être élu sénateur en 1952. Après avoir, en vain, convoité, en 1956, l’investiture démocrate pour la vice présidence, il affronte quatre ans plus tard Richard Nikon lors de l’élection présidentielle qu’il remporte de justesse. Il a été assassiné à Dallas en 1963 dans des circonstances obscures.
Que c’est-il passé durant cette crise ?
Suite à une tentative de reversement du régime de Castro par la CIA, par le biais des forces anticastristes qui sont des exilés, Cuba conclut, en 1962, un accort d’assistance militaire avec l’Union soviétique. Une semaine plus tard, Moscou déclare que toute attaque contre Cuba provoquerait une riposte nucléaire.