Crise du 16 mai 1877
Dans quel contexte s’est elle bâtie. La capitulation de la France à la guerre Franco-prussienne entraine la fin du Second Empire, un territoire national sous occupation de l’armée Allemande, un pouvoir exécutif mise à mal par la destitution de l’empereur Napoléon III, une population qui n’a pas digéré une défaite de la France et un floue sur le type de gouvernement oscillant entre république et monarchie. Face à se chaos, les Républicains organise une assemblée constituante et proclame la IIIème République. L’issue du suffrage universelle donna la majorité aux courants royalistes jugés aptes à pouvoir négocier le départ des troupes allemandes. Les soulèvements populaires de républicains radicaux, comme la Commune de Paris en 1871 mis les républicains dans une posture difficile et ne les conforte pas dans l’exercice du pouvoir. De 1871 à 1873 Adolphe Thiers, un orléaniste, et de 1873 à 1877 le maréchal Mac-Mahon légitimiste sont président : Tous deux monarchistes. Est-ce un retour vers la monarchie ? Non car Le président Adolphe Thiers dû démissionner de son poste en 1873 pour un revirement contre la majorité royaliste en défendant la thèse que le retour à la monarchie était impossible. Puis la majorité à l’assemblé tenu par les royalistes s’effrite en changeant l’échiquier politique avec une majorité cette fois ci républicaine. Cette cohabitation entre un pouvoir exécutif tenu par un président conservateur et un parlement progressiste mène au choix de nommer Jules Simon président du conseil des ministres. Cet acteur qui se prétend conservateur et à la foi républicain doit concilier les deux bords.
Mais cette tentative de conciliation semble impossible entre président et premier