Crise grecque
Cette crise marque de façon plus globale le début de la crise de la dette dans la zone euro. Pour aider la Grèce et éviter que la crise n'atteigne le Portugal et l'Espagne, les pays de la zone euro et le FMI décident d'aider la Grèce et arrivent le 2 mai 2010, à un accord portant sur des prêts d'un montant de 110 milliards d'euros, conditionnés à la mise en place par la Grèce d'un ajustement structurel. À compter de début mai 2011, il s'avère que la Grèce va de nouveau devoir faire appel aux pays européens et au FMI. La crise connaît une seconde période de tensions. En particulier, elle entraîne de nouveaux débats entre Européens. Le gouvernement français étant prêt à aider à nouveau la Grèce, le gouvernement allemand voulant que les banques et les financiers qui ont prêté sans réellement prendre en compte la situation du pays soient également mis à contribution.
Rappel avant crise Subprimes :
L'un des pays à plus forte croissance au sein de la zone euro entre 2000, l'année qui précède l'introduction de la monnaie unique, et 2007, l'année de l'éclatement de la crise dite des « subprimes », la Grèce a été la première à plonger dans la crise de la dette souveraine. Une hausse annuelle moyenne du PIB de 4,2 % entre 2000 et 2007 a permis de faire oublier les déficits structurels d'Athènes. Le modèle social adopté par la Grèce après la chute de la dictature des colonels, en 1974, a été fondé sur des dépenses publiques généreuses et le maintien d'un secteur public