Crise économique argentine
Introduction
Chronologie de la crise : l'Argentine en récession de 1998 à avril 2001
Afin d'endiguer l'hyper-inflation dans son pays, Carlos Menem, alors président argentin, a fait adopter en mars 1991 la loi de convertibilité dont l'objet était de rétablir la crédibilité des autorités monétaires, et de réduire les anticipations inflationnistes.
Cette loi de convertibilité assurait la parité entre le peso argentin et le dollar des Etats-Unis. Grâce à ce système, l'Argentine a pu sortir de l'instabilité monétaire et lutter plus efficacement contre les chocs.
Mais en 1998, le peso argentin a fait l'objet d'une nouvelle attaque spéculative, faisant suite à la crise russe d'août 1998 et à la dévaluation du real brésilien qui a progressivement mis à mal la stabilité et la croissance du pays. En effet, suite aux différentes crises qui ont frappé les pays émergents, le dollar américain, devenu monnaie refuge, s'est apprécié. Ceci a accru le risque de change argentin étant donné la parité fixe qui unit ces deux pays.
L'année 1998 a marqué le passage d'une période de croissance à une période de récession qui s'est traduite par un taux de croissance négatif de 3,1% en 1999.
La crise qui frappe l'Argentine en novembre 2000 va également faire ressurgir un intérêt pour le rôle des institutions financières dans la prévention et la gestion de la crise.
Différents plans ont été élaborés pour sortir de la récession :
2000 : Fernando de la Rua établit 2 plans qui visent à réduire le déficit des finances publiques (hausse du taux de taxation des revenus, réforme de la législation du travail, gel des dépenses pour 5 ans, réforme du système de pension...)
Le plan de Lopez Murphy qui vise à ramener l'Argentine dans le cadre de ces accords tout en essayant de restaurer la confiance des investisseurs. Pour cela il baisse les dépenses publiques pour les universités et l'aide aux provinces en espérant réduire le déficit de 1%