Crises des subprimes
LES ETATS-UNIS ET LA CRISE DE 1929
I. LA PROSPERITE AMERICAINE DE L’APRES-GUERRE
A) Les signes de la prospérité
Face au déclin de l’Europe, les Etats-Unis deviennent la 1ère puissance économique du monde et possèdent la moitié du stock d’or mondial.
A présent ce sont les Etats-Unis qui sont créanciers de l’Europe.
Wall Street remplace la bourse de Londres comme 1ère place financière.
A partir de 1922 il y a une forte croissance économique, symbolisée par les hommes d’affaires, business men et les puissants trusts.
Trust : groupement d’entreprises contrôlé par une société-mère, souvent en monopole dans un secteur.
Une nouvelle ère débute : la 2e révolution industrielle, basée sur les hydrocarbures (pétrole) et l’électricité.
De nouvelles méthodes de travail apparaissent, comme le taylorisme.
Taylorisme : Organisation scientifique du travail à la chaîne. Voir le célèbre film de C. Chaplin « Les Temps Modernes ».
L’industrie automobile, à l’image des usines Ford à Détroit, devient la 1ère industrie américaine.
1 américain sur 5 en possède une (contre 1 français sur 44).
Les américains découvrent le confort : téléphone, radio, électricité, et inventent la société de consommation.
Ce nouveau style de vie devient un modèle : l’American way of Life.
C’est aussi le temps de l’émancipation des femmes, qui obtiennent le droit de vote en 1920.
Autre symbole de l’Amérique triomphante : le gratte-ciel à Chicago ou à New-York (Empire State-Building).
B) Les limites de la prospérité américaine
- Une Amérique à la fois libérale sur le plan économique (libéralisme*) et conservatrice : présidents républicains* entre 1920 et 1933 (Harding, Coolidge, Hoover).
Pour eux l’Amérique passe avant tout : America first.
L’Amérique est isolationniste : elle refuse d’entrer dans la S.D.N. et ne veut pas se mêler des affaires européennes.
- Une Amérique puritaine (stricte morale religieuse