Critique du Film de Claude Lelouch : Les misérables :

On peut dire que ce film caractérise parfaitement le réalisateur ! Intrigues chevauchées, personnages multiples, correspondance secrètes entre hasard et fatalité. Les mouvements de caméra sont vertigineux et dynamiques car ils sont fort diversifier (plongée, contre plongée) La mise en scène est d'une réelle sensibilité qui ne s'avère jamais lassante, malgré la longue durée du film (près de 2H50 en tout). Les morceaux de piano sont profonds. Ils décrivent à la perfection les différentes situations aux moments les plus intenses. On peut dire que Mr Lelouch nous a sortis le grand jeu ! On se demande néanmoins qu’est-ce que la guerre et les allemands viennent faire dans ce film ? Au niveau de la forme, Lelouch n’a donc pas respecté fidèlement son camarade Victor Hugo, mais sa réadaptation est enrichissante et le fond correspond au livre. Brièvement, Les misérables, c’est l’histoire d’Henri Fortin, également prénommé Henri a connu, au début du siècle, le destin de Jean Valjean : emprisonné à Cayenne pour le faux meurtre d'un faux comte, Henri le père meurt à la suite d'une évasion ratée. Sa femme, Catherine se réfugie avec son fils, chez un aubergiste grippe-sou (Rufus). Catherine, c'est donc Fantine. Et Henri junior, c'est Cosette. Henri junior-Cosette devient boxeur puis, à la fin des années 30, déménageur. Il est tellement fort qu'on le surnomme Jean Valjean. Et c'est alors qu’en 1940, devenu déménageur, il aide André Ziman sa femme Elise et leur fille, Salomé, à fuir les persécutions nazies. Il découvre alors les misérables, mais comme il est analphabète, ce sont ses clients qui lui font la lecture. Celle-là même fille (Salomé) dont Henri junior s'occupera comme d'une nouvelle Cosette... Le plus fort, c'est que c’est acteur se révèle efficace à souhait.
On comprend aisément pourquoi c'est pour certains, leurs meilleurs rôles et surtout pourquoi ce film est un des grands classiques du cinéma français