Critique du face a face
Je vais tout d’abord déchiffrer le concept de « vie en couple » pour mieux aborder le conflit surgi au sein de Kasun et Malika, le couple présent dans la pièce de théâtre. La vie de couple est la cohabitation de deux intimités : une intimité commune et partagée et une intimité personnelle et réservée. Le contraire aura des conséquences néfastes sur la relation. Si les deux sont trop semblables ils s’étouffent et si ceux-ci sont trop éloignés il n’y a rien en commun ainsi rien qui dira que c’est une vie en couple. Nous voyons très clairement à quel point ces deux dimensions sont tout fait mutilées dans le cas de Kasun et Malika.
« Je le comprend pas. Il me voit comme une menace, moi sa femme ! » dit- Malika et cela renforce l’idée qu’il n’y a pas d’intimité mutuelle. En plus quand Kasun dit : « Elle ne me laisse pas un moment en paix, J’adore peindre. C’est mon seul passe temps. Mais dès que je prends mon chevalet, elle commence à me faire chier. » cela devient plutôt évident que l’intimité réservé est complètement brisée. Ainsi, on ne voit aucune trace de ces deux dimensions qui font d’un couple un couple sain chez le couple en question.
Après avoir étudié les bases effondrées dans la relation entre Malika et Kasun descendons maintenant une marche de plus à découvrir comment la psychologie stéréotypée de femme et d’homme empire la situation. Le dramaturge dépeint très habilement les comportements banals chez les deux espèces en montrant à quel point c’est à la fois