critique du film Moonrise Kingdom d'Anderson
Sam, un orphelin, et Suzy, une petite fille dépressive, ont tous les deux 12 ans et tombent amoureux. Ces deux enfants «à problèmes» planifient leur fugue par lettres et ne semblent pas s’en faire de l’inquiétude d’autrui. Le chef des scouts Kaki, Ward, le Capitaine Sharp et les Bishops ont pour objectif de les retrouver et d’envoyer Sam à «l’Action Sociale», où une femme froide et autoritaire s’en occupera. Installés sur une île, ils y passent ensemble leurs plus beaux moments de leur vie en se rendant vraiment compte qu’ils sont amoureux. Plus loin dans l’histoire le groupe de scouts Kaki les a aidés à fuguer de nouveau et ceux-ci décident de se marier à la chapelle d’un autre clan de scouts. Vers la fin le policier Capitaine Sharp décide de prendre en charge Sam, ce qui le remplit de bonheur.
Il s’agit évidemment d’un film se situant dans le courant post-modernisme, car le récit conventionnel est souvent bouleversé : «Les chevauchées du western, les luttes mélodramatiques de la nature contre la civilisation, les situations inversées du comique et les effrois surprenants du film d’aventure inspire le récit et ancrent l’œuvre dans un cinéma postmoderne qui retravaille de façon biaisée les codes classiques institués par Hollywood.»1 De plus, Moonrise Kingdom fait référence à The Shining, film célèbre de Stanley Kubrick. Plusieurs plans dans l’histoire évoquent des scènes ou des plans dans ce film, par exemple lorsque les enfants jouent sur le tapis ou encore le grand escalier qui se trouve dans la maison de Suzy et également dans l’hôtel Stanley, etc. De plus, les performances techniques se défaits encore une fois du cinéma américain.
Développement Inventaire : Dans un premier temps, Moonrise Kingdom est susceptible d’appartenir à plusieurs genres, comme le film d’amour. Les deux enfants fuguent ensemble pour forger une relation encore plus forte et amoureuse. Dès leur première rencontre au théâtre, l’histoire du film se concentre