The Dark Knight Rises, de Christopher Nolan, avec Christian Bale, Anne Hathway, Tom Hardy, Joseph Gordon-Levitt, Marion Cotillard

Vous me pardonnerez de faire l’impasse dans cette critique sur tout le « foin » autour de The Dark Knight Rises, de ne pas plus évoquer que ça l’attente des fans et le marketing colossal d’un film à 250 millions de dollars sur lequel Warner Bros a misé gros... Tout ça vous le savez, car vous n’avez pas pu y échapper (à moins de ne pas suivre l’actualité). Deux questions valent le coup d’être posées : est-ce que The Dark Knight Rises est une bonne fin de trilogie ? Assurément. Est-il le meilleur des trois Batman de Christopher Nolan ? Non mais cependant il reste l’un des meilleurs.
Pour commencer, voilà le synopsis du film : « Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane… »
Comme dans tout Batman il y a un méchant, après le Joker dans The Dark Knight, Christopher Nolan met en scène un autre méchant emblématique de Batman. Pas forcément le plus connu du grand public mais un « bad guy » vénéré par les fans car pratiquement le seul à pouvoir mettre Batman en danger. Derrière le masque, on retrouve un Tom Hardy impeccable mais à la voix plus ou moins étrange…