Critique du court métrage :
« La dernière caravane »

La dernière caravane est un court métrage réalisé par Foued Mansour. C’est l’histoire de trois ouvriers qui travaillent sur un chantier, on remarque la dureté du travail car les acteurs ne sont pas mis en valeur, le casting est fait pour que l’on voit et comprenne ce qu’est que le monde ouvrier, c’est-à-dire un monde où il y a tout type de personnes : étrangers, jeune, personne d’un âge.. etc. mais ce film nous montre aussi que chaque personnage dans un chantier à sa tâche, son travail et donc son importance. Il montre la différence des deux monde celui des ouvriers et celui de l’employeur.
L’auteur cherche à parler, à l’aide de ce court métrage, de la disparition du monde ouvrier au cours de ces dernières années. Il utilise pour cela les thèmes comme le chômage, le conflit, la société et le travail. Pour des raisons personnelles, il sublime plus ou moins ce monde. Le fait que le réalisateur mette le chantier au milieu du désert et qu’il utilise les sons du vent et des insectes donne une référence au western ce qui montre que le monde ouvrier est de moins en moins présent. Le noir et blanc joue sur l’ambiance, car il renforce la gravité de la scène, la sobriété de l’image et renforce cette idée de destruction du monde ouvrier. La bande son quant à elle nous fait part de bruits de ce chantier, et celle-ci insiste sur la difficulté du travail. Parfois ces sons sont faits pour marquer une rupture avec la narration, par exemple au moment où Pasquier arrive on entend le bruit de la pelle qui retombe. Le blues, la guitare et les voix entraînent la nostalgie et la mélancolie. La caravane isolée sur un chantier dans un paysage minéral à l’écart de la ville, dans un paysage vide d’Hommes comme l’ouest du western, tout est fait pour que le spectateur ressente une certaine émotion en regardant ce film.
Ce court métrage est donc fait pour faire prendre conscience au spectateur du reste du monde ouvrier aujourd’hui,