critique La Faux journalisme
La Faux est une puissante métaphore sur la mort, un sujet pourtant maintes et maintes fois travaillé. Elle raconte l’histoire d’un homme, Drew, et de sa famille, vers le milieu du 20e siècle en route pour la Californie car ils ont perdues leur ferme. Par chance, ils héritent inopinément d’une ferme. Faisant partie de cet héritage, une faux avec l’inscription : «Qui me branle-ébranle le monde!». La famille s’installe, heureuse d’avoir un toit et de quoi se nourrir. Après quelques jours, Drew se remet au travail. Il se rend vite compte que le blé est étrange, que c’est une variété qu’il ne connait pas. Il murit par plaque, et non uniformément, il pourrit quelques heures après avoir été coupé et il pousse seul, sans aide extérieur et malgré la pauvreté de la terre sur laquelle il se trouve. Pour Drew, impossible non plus de ne pas couper le blé mûr, une envie irrépressible lui ordonne de se mettre à la tâche tous les jours. Un jour, un terrible doute l’assaille. Il pense qu’en fauchant un épi de blé, il a tué sa mère. Le doute n’est plus permis quand il reçoit une lettre lui apprenant la mort de sa mère une semaine après. Comment réagira Drew suite à cette terrible découverte? Lisez la nouvelle pour le découvrir.
Cette nouvelle est intéressante car elle permet une multitude d’interprétation. Premièrement, il faut savoir qu’elle a écrite en 1943, soit en pleine Deuxième Guerre mondiale. Elle a subit quelques retouches avant d’être publié en 1955. La première interprétation qu’il est possible de faire concerne la ruée vers l’or, le rêve américain, la Grande Dépression, le Dust Bowl et la famine. La Faux nous fait suivre l’histoire d’une famille typique de fermiers américain, mais sans ferme.