Gargantua
En 1532, François Rabelais publie son deuxième livre intitulé Gargantua. Dans ce roman, il nous narre la vie, les études et les exploits guerriers du géant Gargantua, fils de Grandgousier et de Gargamelle.
L’histoire nous plonge dans des environnements variés et riches en détails. Il y a, pour les érudits et personnes aimant la culture ainsi que l’histoire, de nombreuses références aux célèbres philosophes grecs, aux grands généraux de l’Antiquité tels Alexandre-le-Grand et bien d’autres encore. En pleine période humaniste, ce roman est un plaidoyer pour une amélioration de l’enseignement. François Rabelais ose aussi dans cette œuvre une critique de l’Eglise, que ce soit dans son fonctionnement ou en ce qui concerne le clergé, bien qu’il fût moine pendant quelques années. Son récit témoigne d’une grande ouverture d’esprit qui se traduit par la diversité des styles utilisés, en particulier la comédie ou la satire, de même que par un humour toujours présent, par exemple avec l’invention du torche-cul. De plus, les scènes d’ordre sexuel présentes tout au long de l’histoire ne manquent pas de surprendre.
Néanmoins, certains éléments peuvent déranger voire agacer le lecteur. En effet, ce livre contient de nombreuses descriptions et beaucoup, voire trop, de détails qui peuvent conduire à un désintérêt. Pour ma part, je qualifie d’inutiles ces pages entières d’informations qui se suivent, comme par exemple l’énumération des jeux pratiqués par Gargantua à Paris, et qui rallongent encore la lecture de ce roman. De plus, certaines incohérences peuvent perturber le lecteur, comme la cohabitation des humains et des géants. On note aussi une certaine démesure dans la description de certaines scènes. Enfin, la version en ancien français est très pénible à lire et si l’on rajoute à cela que le livre est long, il est conseillé d’acquérir pour une meilleure compréhension un livre présentant la version d’origine avec en parallèle la version en français actuel.
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