Critique musicale
« Une maison de disque indépendante qui promeut la liberté de création », Audiogram tient sa promesse en signant ce quatuor. L’album se compose de onze chansons, chacune ayant un titre très révélateur. Pas de facette artificielle dans cet album, Hôtel Morphée nous parle de vraie chose, et c’est pour cela que nous nous identifions à eux. Tous y passent : peur, amour, crainte, doute, etc.
Garde-à-vous ! Marqué par une mélodie qui nous entraine et des paroles sincères, tristes et nostalgiques l’arrivée de l’armée de Hôtel Morphée est imminente. Toujours sur le même registre, La Bête et la mitraille nous étonnent. Puis, déjà, lors de la troisième chanson, l’album se teinte de douceur, avant de venir nous réveiller pour Des histoires de fantôme. Après l’histoire du soir, c’est leur de dormir, de s’échapper, de L’échappée. Viens ensuite le temps de l’Interlude romantique, suivi de cette déclaration pour Simon : « Je ne t’ai jamais dit je t’aime, oui, je ne t’ai jamais dit je t’aime». Puis Hôtel Morphée nous dévoile son côté pop-rock avec Dessine-Moi. Les trois dernières chansons nous amènent cette fraicheur et cette légèreté soulignée par le duo frivole dans Voices et honnêtement C’est mieux comme ça !
Ce quatuor a cette force de pouvoir faire parler et exprimer par le biais de leurs instruments, leurs émotions et c’est ce qui en fait un concept unique. Généreux, altruistes, prodigues, ils le montrent par leur amour pour la scène. Ils ont d’ailleurs décidé de célébrer leur premier l’album par un spectacle le 12 février, date de sortie de l’album, au National à Montréal.
L’univers rock inébranlable de Des histoires de fantôme à de quoi nous envouter, nous séduire, nous enivrer, nous transporter. Définitivement pas